L’or, la seule monnaie à rivaliser contre le dollar
Sur le marché des changes, le métal jaune est l’unique actif qui fait mieux que toutes les autres devises face au dollar. En effet, toutes les matières premières ont été plombées par la montée en puissance du billet vert, notamment l’or et le pétrole.
Bien que l’or ait été sous pression du dollar durant la seconde moitié de l’année 2014, il faut reconnaître que l’ensemble de l’année était beaucoup plus performant que 2013 où le métal précieux chuta de 28%. Par ailleurs, il a solidement résisté comparé aux grandes devises des autres pays. Autrement dit, l’or s’est apprécié en 2014 face aux devises étrangères telles que l’euro, le rouble, le dollar canadien, etc.…
L’or est toujours une monnaie
L’usage de l’or en tant que monnaie remonte au Moyen Âge, pourtant, la conjoncture actuelle fait penser qu’il l’est encore. L’ancien président de la Fed, Alan Greenspan appuie fortement cet argument dans son dernier livre en soulignant que : « L’or dispose de propriétés que les autres monnaies n’ont pas ».
Rappelons également que « l’or a été virtuellement accepté sans discussion comme moyen de payement », et ce, pendant plus de deux millénaires. Il est bien plus qu’une matière première selon Greenspan, sinon, les banques centrales des pays développés n’en possèderaient pas. Pour sa part, Ben Bernanke laisse entendre en 2011 que la possession d’or n’est qu’une tradition qui se perpétue.
La valeur intrinsèque du métal précieux
Toutefois, l’or a une valeur intrinsèque que toutes les nations du monde reconnaissent. Ainsi, les banques centrales ne détiennent pas de l’or par pure tradition, autrement, elles auraient également conservé d’autres matières premières comme le soja ou les diamants.
Cela se justifie également par la volonté des nombreuses banques centrales européennes à rapatrier leur or. Au départ, le débat a été lancé en France, ensuite, il s’est poursuit au Belgique, en Allemagne jusqu’au Pays-Bas, sans parler des pays consommateurs d’or au monde.